ϟ Situation amoureuse : Célibataire, mais honteusement amoureuse
ϟ Vox : Celle de son frère jumeau, Alaric, pour qui bat son coeur en secret
ϟ Année : Deuxième année universitaire en soin et études des créatures magiques
Sometimes, I think of me and you.
Une lueur. Une flamme qui danse dans l'obscurité. Le brasier qui brûlait plusieurs heures auparavant avait finalement laissé place à un léger petit crépitement, une douce lueur qui plongeait la pièce dans une ambiance tamisée apaisante. Confortablement assise sur le divan, Emeline s'étira longuement. Cela faisait plusieurs heures que la jeune femme était en entretient avec le professeur Martell. Encore une fois, ils avaient évidemment commencé par discuter de la thèse de la jeune femme. Encore une fois, ils en était évidemment venu à discuter naturellement. Encore une fois, elle s'était encore une fois laissée aller à se détendre. D'abord installés à distance, le professeur Martell s'était d'abord levé pour leur servir à boire, puis il s'était appuyé sur l'accoudoir du canapé. Puis il s'était installé à l'extrémité de celui ci qu'Emeline laissait libre. Finalement, ils avaient fini par être installé si proches que leurs genoux se collaient.
« Professeur, puis-je vous poser une question personnelle ? » S'était-elle risqué à demander. En signe d'accord, le professeur Martell avait hoché la tête doucement, la fixant de ses intenses yeux noirs. Emeline s'était soudain sentie intimidée, elle était pourtant tellement à l'aise avec cet homme. Les moments qu'ils passaient ensembles étaient comme la flamme de ce feu de cheminé qui brûlait encore péniblement dans l'âtre : éphémères mais apaisants. Elle inspira longuement. « Ressentez-vous pour moi ce que je ressens pour vous ? » avait elle finalement réussi à articuler, non sans mal. Elle redoutait la réponse de son professeur, elle craignait de perdre une illusion qui lui était tellement bénéfique lors de ses mauvaises passes. Car au delà d'être son professeur, Emeline ressentait une profonde tendresse pour James Martell. Alaric détenait son coeur, mais le professeur Martell possédait quelque chose de certainement plus précieux : une Emeline constamment à nu, elle n'avait pas besoin de tricher avec lui. Pas besoin de mentir. James s'était alors redressé, surpris, dubitatif.
« De quels sentiments parlons-nous exactement ? » L'intensité du regard que le professeur Martell posait sur elle failli la faire renoncer à ce sujet, mais il brillait dans ses yeux une lueur qui lui était familière. Une lueur qu'elle avait cru apercevoir plusieurs fois sans pour autant y prêter attention. Mais dans la situation actuelle, l'interrogation était trop grande. Elle devait savoir.
« Un sentiment de sécurité, de profonde sincérité et d'amitié fidèle et loyale. Vous êtes devenu bien plus qu'un professeur pour moi. Vous êtes mon ami le plus proche. » La jeune femme ponctua sa phrase d'un tendre sourire et d'un regard de même allure. Ce qu'il répondit ne manqua cependant pas de faire disparaître son sourire. « Je me dois dans ce cas de vous dire que je ne ressens en aucun cas la même chose que vous, mademoiselle Wolf. » La déception était grande pour la jeune femme, elle senti d'ailleurs ses yeux piquer de tant de franchise, il avait été si direct. La fatigue n'aidant pas, elle ravala sa larme, tentant de rester digne. Elle s'était fait des idées, voilà tout. « Ce que je ressens pour vous, Émeline, n'a rien à voir avec de l'amitié, aussi profonde et sincère soit elle. Je vous regarde comme un homme regarde une femme, je vous aime comme un homme aime une femme. » Il ponctua sa phrase en posant tendrement sa main sur la joue frêle de la jeune femme dont les lèvres s'étaient entrouvertes de surprises. Cette fois, elle ne su retenir la larme qui perlait au creux de son oeil. Elle avait tant attendu que quelqu'un prononce ces mots à son intention. Ce quelqu'un ne l'avait jamais fait, fallait-elle qu'elle rejette pour autant cette déclaration ? « Professeur... » Il posa sa deuxième main sur la hanche de la jeune femme, accentuant d'avantage leur contact, puis il approcha avec lenteur son visage du sien. Une lenteur démesurée. « James... » Elle avait chuchoté. Un murmure aux allures de supplique. Leurs lèvres s'unirent enfin, dans un baiser d'une infinie tendresse.
▬▬▬▬▬
Un sursaut mis fin à ses songes. Elle ouvrit rapidement les yeux, battant des cils, émergeant d'un sommeil qu'elle n'avait pas vu arriver, elle se sentait perdue, complètement déboussolée. Son rêve n'aidant pas, elle jeta un regard à son professeur qui, contrairement à la scène que son inconscient avait choisi de lui montrer, se trouvait toujours sur le fauteuil en face de la jeune femme. Il avait un livre à la main.
« Professeur ? Je... Je me suis assoupie. Pourquoi ne m'avez vous pas réveillée ? Je suis navrée de cette impolitesse, vous auriez dû... Cela fait longtemps que... ? »
Le voile des songes peinait à se lever, et la jeune Wolf avait du mal à effectuer une phrase cohérente. Se frottant vaguement les yeux, elle tentait de se réveiller au plus vite. Elle restait cependant troublée de la scène qu'elle avait rêvée.
Sujet: Re: « Sometimes, I think of me and you. » | Emeline Wolf & James Martell Mer 17 Aoû - 0:19
James Martell
ϟ Statut de sang : Sang-mêlé
ϟ Communauté : Neutre
ϟ Situation amoureuse : Célibataire mais épris d'une élève de second cycle
ϟ Vox : Sa mère
Localisation : Plongé dans un livre de la bibliothèque
Sometimes, I think of me and you.
~ Emeline & James ~
P
longé dans l'un de ses vieux livres, seul deux choses venaient troubler le silence dans lequel le professeur Martell se trouvait. En premier, le son familier du crépitement des flammes dans la cheminée qui avaient l'air de bouger dans un rythme quelles seules connaissaient. L'autre son... Etait encore plus doux, régulier, apaisant... Un souffle, celui d'une jeune femme endormie à quelques mètres de lui. Il lui arrivait entre deux pages de veiller sur cette dernière, un petit coup d'œil à travers le livre qu'il tenait, il pouvait alors entrevoir ses traits adoucis par le sommeil et lui enviait presque cette sérénité qui avait l'air de l'envahir... James aurait presque tout donné en cet instant pour connaître les songes de son élève, mais il n'en faisait rien. Respectant son jardin secret, son intimité et parce que jamais il ne se permettrait de trahir la confiance qu'elle lui avait accordée.
Depuis combien de temps était-elle endormie? Il n'avait même pas vue le temps passé, il n'avait pas non plus osé la réveiller. A vrai dire, il profitait intérieurement de chaque seconde passée à ses côtés. Elle était venue le trouver comme à leur habitude pour travailler sur cette thèse qui les avait rapprochés. James s'était absenté quelques minutes et l'avait alors retrouvée endormie sur le divan. D'un geste naturel il avait attrapé une petite couverture qui se trouvait dans son bureau et l'avait posé sur la jeune femme tirant le tissu jusqu'à ses épaules sans aucun geste déplacer bien entendu. Elle l'avait complètement tiré de sa propre rêverie lorsqu'elle semblait se réveiller. L'air encore embrumé qu'elle avait sur le visage arracha un léger sourire au professeur qui refermait alors son livre sur ses genoux avant de jeter un regard à l'horloge au-dessus de la cheminée.
"Ne vous excusez pas, vous sembliez si bien dormir. Je n'ai pas osé vous réveiller." Avouait-il avec un air légèrement taquin dans le regard. Cachant au passage à mi-mot ses vraies raisons. "Vous n'avez pas dormi plus d'une demie-heure, de plus je pense que nous avions réellement besoin d'une pause dans ces recherches." Se redressant, il décroisait ses jambes, plantant son regard sombre dans celui d'Emeline. Cette dernière avait l'air d'avoir du mal à revenir dans le monde présent et cela inquiétait légèrement le professeur. "Vous allez bien?"Ne put-il s'empêcher de lui demander. Toute la sérénité qui avait envahi la jeune femme pendant son sommeil disparaissait peu à peu et James venait à se demander si ses songes avaient été si agréable que cela, peut-être en était-il tout autre? Avait-elle fait un cauchemars? Voudrait-elle se confier? Des questions qu'il ne poserait pas à voix haute, du moins pas maintenant. Il essayait de déchiffrer l'expression de son visage, il y arrivait parfois, c'était devenu plus facile avec le temps, cependant ça ne l'était pas aujourd'hui...
"Vous désirez boire quelque chose?" Demandait-il en attendant qu'elle réponde à sa première question. Les flammes du feu de la cheminée se faisaient plus grandes comme si elles s'étaient réveillées en même temps que la jeune élève. James se perdait un instant dedans. Parfois le regard qu'il posait sur Emeline était comme cette flamme, ardente, passionnée, brillante et pourtant pleine de retenue... Cela ne durait que quelques secondes, le temps qu'il lui fallait pour se reprendre et se munir de son air impénétrable qui lui donnait se côté sévère qu'on lui connaissait. Il n'y avait que lorsqu'ils étaient seuls comme en cet instant, qu'il se laissait parfois aller à la regarder ainsi plus longtemps tout en sachant qu'il ne le devrait probablement pas... Oui probablement, cependant cela faisait un moment qu'il avait laissé sa raison de côté. Il finissait par reposer son attention sur son élève, se demandant si elle voudrait se replonger dès à présent dans ses recherches... La plupart du temps et même de plus en plus souvent les recherches se finissaient en discussion plus personnelle et James ne devrait probablement pas l'avouer, pourtant c'était ces moments-là qu'il préférait...
AVENGEDINCHAINS
Sujet: Re: « Sometimes, I think of me and you. » | Emeline Wolf & James Martell Mer 31 Aoû - 22:07
Émeline Wolf
Avant même notre naissance tu étais à mes côtés, qui d'autre pourrais-je un jour aimer autant que toi ? You'll be mine, my love
ϟ Situation amoureuse : Célibataire, mais honteusement amoureuse
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ϟ Année : Deuxième année universitaire en soin et études des créatures magiques
Sometimes, I think of me and you.
Emeline ne put s'empêcher d'adresser un sincère sourire à son professeur, lorsque ce dernier lui confia qu'il n'avait pas osé la réveiller. Une bienveillance rare régnait en cet homme, et parfois la jeune femme se perdait à imaginer une telle bienveillance venant de l'homme de sa vie. Pour sûr, Alaric ne se serait pas gêné pour la réveiller, lui. Il aimait la taquiner, il aimait l'embêter et il n'aurait sans l'ombre d'un doute pas manqué cette occasion pour lui chatouiller le nez avec une plume pour l'enquiquiner. Mais le professeur Martell n'avait plus vingt et un ans. C'était un homme mûr, stable... Un homme, tout simplement.
La couverture glissa de la jeune femme, cette dernière frissonna légèrement. S'être laissée aller au sommeil l'avait rafraîchi, et le faible feu qui brûlait dans la cheminée ne suffisait plus à la réchauffer. Des bras masculins auraient été les bienvenus, mais elle n'osa pas réclamer ceux de son professeur. Elle en avait envie, mais elle craignait que le professeur Martell ne la juge trop entreprenante, trop inappropriée. Il était parfois difficile de connaître les limites de la relation que les deux protagonistes pouvaient avoir, et la jeune femme se retenait parfois certaines effluves de tendresses. Elle ne se doutait pas vraiment des sentiments de son professeur, du moins faisait-elle inconsciemment l'autruche, s'avouer que le professeur Martell pouvait la désirer la pousserait fatalement à se demander si elle même le désirait. Et à cette question, la réponse pourrait bien être difficile à accepter.
« Je vais bien, professeur. »
Ce n'était pas tout à fait vrai, ce n'était pas tout à fait faux, mais c'était une réponse qui convenait. Elle accueilli cependant la prochaine question avec un enthousiasme bien plus prononcé.
« Avec plaisir, je suis assoiffée. Avez vous de la bièraubeurre ? Cela me réchaufferait et l'ivresse pourrait être agréable. Je n'ai pas le souvenir d'avoir partagé une soirée quelque peu alcoolisée à vos côtés et cela me plairait beaucoup. »
Elle avait conscience qu'avec l'alcool, les langues se déliaient, mais Emeline n'en avait cure. Après tout, James Martell connaissait son plus lourd secret, et si l'ivresse lui permettait de parler de manière plus profonde de ces sentiments si lourds à porter, cela ne pouvait lui être que bénéfique. De cela, elle était persuadée.
La jeune femme se leva du divan, et s'approcha de la cheminée, tenant fermement la couverture autour de ses épaules, comme un châle. Elle regarda quelques instants les flammes avant de fermer les yeux. "Je vous aime comme un homme aime une femme". Cette phrase tournait dans sa tête. elle savait pertinemment que les rêves n'était pas parole d'évangile, et pourtant ces quelques mots chantaient dans son esprit. Etait-il possible que cet homme, son professeur, puisse éprouver de tels sentiments à son égard ? Elle secoua la tête. Non. C'était absurde.
Sujet: Re: « Sometimes, I think of me and you. » | Emeline Wolf & James Martell
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