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 “Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.” | Ft. Hilderic A. Carilhian

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MessageSujet: “Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.” | Ft. Hilderic A. Carilhian   “Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.” | Ft. Hilderic A. Carilhian Icon_minitimeJeu 30 Juin - 19:00
Edwardian A. Cameron
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“Pourquoi vouloir décrocher la

lune quand on a les étoiles ?”


J’étais fatigué. C’est toujours la même constatation, à la même période – comme me l’avait un jour dit Alice sur le ton de la plaisanterie, j’étais réglé. Comme une femme, exactement… Même si j’aurais, pour le coup, préféré être une femme. Les crises de paniques qui me prenaient à l’approche de la pleine lune étaient éreintantes, et j’avais beau tenter de me raisonner, c’était plus facile à dire qu’à faire. Je craignais toujours de n’avoir pas bien pris ma potion, de l’avoir oublié quelque part, et revérifier et recompter mes flacons était loin d’être suffisant à m’apaiser, même en sachant bien qu’il en manquait un… Je n’étais pas très rationnel, dans ces moment-là, mais pouvait-on vraiment m’en vouloir ? C’est ce qui m’était arrivé, encore, la nuit dernière. Et le pire, c’est quand cela m’arrivait alors que je m’apprêtais à devenir le monstre nocturne soumis à la pleine lune. Vous avez déjà vu un Loup-Garou conscient en panique ? Non ? Ce n’est pas très beau, je préfère vous prévenir. C’est pire que d’habitude, pour être précis…

Mais en ce moment, et depuis environ une bonne année, je ne passais plus ces nuits de calvaires seul. En effet, mon ami et collègue Hilderic me tenait compagnie parce que, pour reprendre ses paroles, sous sa forme d’animagus, je ne pouvais pas le contaminer même si je le mordais. Mais eh, même si je ne contaminais pas, je serais loin d’être fier de moi si je me mettais à l’agresser ! J’avais déjà échappé au pire, avec lui – et je lui en étais tellement reconnaissant… Disons que la première fois qu’il était tombé sur ma forme lupine (inoffensive, certes, mais je n’en restais pas moins un monstre que j’abhorrais), ce n’était pas prévu. Pas du tout, et j’en ai tellement eu honte que pendant un petit moment je l’ai fui. Littéralement, je partais dès qu’il arrivait, rebroussait chemin dès que je le voyais au bout du couloir… Je ne voulais pas me faire juger, à nouveau, pour quelque chose que je n’assumais pas et ne contrôlais pas, et… Je préférais largement rester dans l’ignorance de son jugement plutôt que de voir à nouveau de la crainte dans le regard d’une personne à qui je tenais. Et puis un jour, il m’a choppé et m’a forcé à lui faire face – parce qu’il n’avait pas peur de moi, parce que je ne le dégoûtais pas, parce qu’il voulait bien passer ses nuits avec moi. Enfin. Les nuits de pleine lune, j’entends. Non pas qu’autre chose me déplairait, il avait la qualité d'être bel homme en plus d'être patient et attentif, mais je n'avais pas le loisir de penser à cela.

Je n’avais pas été franchement d’accord, au début, mais aujourd’hui, je ne le regrette pas. Au contraire. Je m’en veux quand même un peu pour lui (après tout, il fait nuit blanche, ou quasiment). Mais je crois que cette nuit qu’on vient de passer fut l’une des pire… Enfin, disons qu’un moment j’ai paniqué, j’ai commencé à m’agiter, sous ma forme lupine… Jusqu’à voir un Carcajou dressé sur ses deux pattes arrière, me fixant, avant de tout bonnement me donner une… Une baffe ? En tous cas, elle eut l’effet désiré – je crois – car trop choqué sur le coup, je me calmais immédiatement et allait même m’asseoir dans un coin…

Le petit matin signa la douloureuse transformation matinale, où le loup laissait à nouveau place à l’homme. Je suis fatigué, mais il doit l’être aussi. Il me faut un petit pour me remettre, comme d’habitude. Je reste assis par terre, l’air un peu absent, les yeux certainement un peu rougis… Je relève légèrement la tête vers Hilderic, avant de passer une main sur ma joue.

« Tu m’as vraiment ?... »

Question idiote. Je ne sais juste pas vraiment quoi lui dire. Il m’a touché, il a même osé me frapper, plutôt. Quelque part, je suis content qu’il l’ait fait – imaginez deux secondes si j’avais perdu le contrôle ou quoi que ce soit ? Je ne sais pas comment cela aurait pu arriver, m’enfin…

« Merci... » soufflais-je doucement, avant d’essayer de sourire légèrement. Pire qu’un lendemain de soirée.


HRP.
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MessageSujet: Re: “Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.” | Ft. Hilderic A. Carilhian   “Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.” | Ft. Hilderic A. Carilhian Icon_minitimeJeu 30 Juin - 21:07
Hilderic A. Carilhian
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Quand la lune est pleine, elle commence à décliner

I'm not gonna leave you alone when you obviously need someone by your side

   La nuit avait été longue, comme à chaque fois. Je me permettais à peine de somnoler, quand Edwardian semblait plus calme, moins disposé à causer des catastrophes en tout genre. Rien d'étonnant, donc, à ce que je me retrouve avec la tête complètement explosée le lendemain matin. D'habitude, c'était plutôt calme. Ce n'était pas un loup très agité, il restait souvent assez tranquille. Ce qui, bien sûr, n'était pas pour me déplaire. Eh, je suis un carcajou, certes, et je suis donc largement capable de le renvoyer dans sa niche la queue entre les pattes en cas de nécessité, mais... Je préférais éviter d'avoir à me montrer violent. Je ne croyais pas aux démonstrations de force, mais je devais bien avouer que dans ce genre de situations... Eh bien, je n'avais guère le choix. Parfois, je m'imaginais ce qu'il se passerait, si Edwardian perdait totalement le contrôle. Si jamais il oubliait de prendre sa potion Tue-Loup, ou bien si par malheur elle avait été mal préparée. Est-ce que je devrais passer toute la nuit à l'empêcher de s'enfuir ? Serais-je seulement capable de tenir face à un loup-garou déchaîné durant autant de temps ? Même si ces préoccupations ne faisaient que m'effleurer de temps à autres, je ne pouvais pas m'empêcher de songer qu'il valait mieux que je reste sur mes gardes en permanence, et que je me prépare au pire. Si la vie d'élèves se trouvaient mises en danger à cause de ma négligence, je ne me le pardonnerais jamais. Et le loup-garou ne se le pardonnerait pas non plus, d'ailleurs.
Il faut dire que cet homme était un tel concentré de gentillesse, d'habitude, qu'on ne pouvait pas imaginer qu'il puisse se changer en bête féroce à chaque pleine lune. Son caractère un peu effacé, parfois mal assuré, m'avait rapidement donné envie de garder un oeil sur lui, histoire de m'assurer qu'il ne lui arriverait rien de trop fâcheux. Puis, à force de le côtoyer, lentement mais sûrement, Edwardian avait su se frayer un chemin à travers mon tempérament d'ours mal léché, et aujourd'hui je le considérais comme l'une des personnes les plus proches de moi. Alors à mes yeux, lui proposer de l'accompagner durant ses nuits éprouvantes coulait de source. D'autant plus que je ne risquais rien ! Même une morsure ne serait pas un problème, ma forme animale me protégeant contre ce genre de... Désagrément. Et puis un carcajou, ça a le cuir solide, croyez-moi.

Pourtant, cette nuit-là avait été un peu différente. Mon collègue professeur était bien plus agité que d'ordinaire, si bien que j'avais moi-même commencé à me sentir nerveux. Il fallait désamorcer cette situation au plus vite. Mon coup de génie ? Lui coller une baffe de glouton en plein sur le museau. L'effet fut instantané, il fila se mettre dans un coin, et moi, satisfait, j'étais retourné me percher sur le premier meuble qui passait. J'ai toujours aimé grimper sur tout ce qui me passait sous la patte, en tant que carcajou. L'instinct, sûrement. De là, je pouvais lancer des attaques redoutables, absolument. Eh, comment croyez-vous que les carcajous sauvages abattent les élans, dans le grand nord ?

Enfin, la lune disparut derrière l'horizon, cédant sa place à un timide soleil qui pointait à peine le bout de son nez, à l'Est. Tandis que Edwardian reprenait apparence humaine, j'en fis de même, sans tous les désagréments qu'il devait subir, en ce qui me concernait. Je m'étirai en étouffant un bâillement, les yeux tournés vers l'extérieur. Il me faudrait quelques heures de sommeil avant d'aller travailler sur mes prochains cours, si je ne voulais pas y écrire des inepties. Mais pour le moment, ce n'était pas ma priorité. Me détachant du panorama, j'attrapai la couverture que j'avais posé dans un coin la veille au soir, pour aller la passer sur les épaules de mon ami, m'accroupissant pour ce faire. Non pas que la vision de son corps dénudé m'aurait rebuté, bien loin de là même, mais le pauvre risquait de finir frigorifié, s'il restait comme ça. Sa question avortée me fit sourire, et je dus même me retenir de pouffer un peu.

- Oui, je t'ai vraiment mis une gifle. J'espère que je t'ai pas fait trop mal, ceci dit. Je voulais juste te calmer, et sur le coup j'ai trouvé que ça. Et de rien. Tant qu'à être là, autant être utile, tu crois pas ?

Avec tout ça, j'en avais oublié mon estomac, qui lui au contraire ne se gêna pas pour se rappeler à mon bon souvenir. Un grondement me fit baisser les yeux sur mon ventre, arquant un sourcil... Avant que je glousse légèrement, plus amusé qu'incommodé ou gêné. Eh, j'étais un véritable goinfre, rien d'étonnant à ce que je crie famine après une douzaine d'heures passées sans rien avaler ! Je me redressai, puis aidai Edwardian à se lever à son tour, sans brusquerie, le soutenant quand je sentais qu'il faiblissait un peu trop. Quelques pas suffirent pour le faire asseoir sur une chaise.

- J'ai bien fait d'apporter de quoi manger, hier. Tu veux quelque chose ? Je n'ai que des biscuits, un peu de charcuterie sèche, et une tablette de chocolat, mais pour le moment ça devrait faire l'affaire. annonçai-je en attrapant une lamelle de jambon que j'engloutis aussitôt, l'interrogeant du regard.

Ouais, aucun doute, le glouton ça me collait à merveille.
.SHADOW
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MessageSujet: Re: “Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.” | Ft. Hilderic A. Carilhian   “Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.” | Ft. Hilderic A. Carilhian Icon_minitimeJeu 30 Juin - 23:26
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“Pourquoi vouloir décrocher la

lune quand on a les étoiles ?”


De vous à moi, je dois avouer que je ne sais pas vraiment ce que c’est, que de perdre le contrôle de ma lycanthropie. Quand j’ai été transformé – ce dont je n’ai et n’aurais sans doute jamais aucun souvenir, ce qui est assez perturbant en soi – j’ai eu la chance que la potion Tue-Loup ai déjà été inventé. Bon, cela n’excluait pas quelques bévues… En vingt ans de « malédiction », il devait bien y avoir une ou deux fois où cela m’avait échappé ; mais force est de constater que… Cela ne m’a pas marqué plus que les autres fois. Ma mémoire m’inquièterait presque, parfois, mais je me réconfortais en me disant que je n’avais aucune victime à mon actif. Déjà que la pensé seule de ce que j’étais me répugnait, alors si en plus j’avais semé des morts ou de nouveaux loup-garou sur mon passage… C’est vrai qu’avoir une présence dans ma chambre ces nuits-là était rassurant, quelque part. Je me disais… Si quelque chose se passe de travers, il y a quelqu’un pour essayer de m’arrêter. On ne sait jamais après tout, une potion véreuse, un oubli de ma part… Tout peut arriver. Eh, vous savez, nous sommes dans une école. Je ne tiens pas à faire un massacre, et… Je tiens à ma petite vie tranquille. J’ai un emploi stable où on ne me crache généralement pas dessus, où je suis accepté. Combien de loup-garou n’ont pas ma chance ? Je ne veux pas tout gâcher, je ne veux pas être encore plus monstrueux que je ne le suis déjà. C’est pour ça qu’avoir Hilderic avec moi m’apaisait quelque peu… Surtout après avoir vu sa démonstration de force, cette nuit. Evidemment que je m’en voudrai si un jour je l’attaquais (contre ma volonté propre, évidemment), mais je le savais plus ou moins capable de m’arrêter… Ce qui était un poids en moins sur mes épaules.

Il y a des jours où je me demandais pourquoi les lycanthropes étaient autant accablés ; obligation de transformation, perte de contrôle, souffrances durant le « changement de corps »… Oui, vous avez sans doute pu le remarquer si vous avez déjà vu un loup-garou s’éveillant ou se rendormant, ça n’est pas beau. Et ça n’a pas l’air agréable. C’est loin d’être aussi fluide, aussi gracieux qu’un animagus – ça avait l’air beaucoup moins magique, aussi. C’est comme ça que je le percevais… Notre corps à nous se transformait, totalement, os, muscles, tout se métamorphosait, d’où la disparition subite de nos vêtements. Enfin. Disparition dans le sens : « Ils n’ont pas supporté que mon corps deviennent si grands et laids et sont à présent en lambeaux à mes pattes ». Plus dans ce sens-là, ouais… Tandis qu’un Animagus, lui… Je ne sais pas comment vous expliquer ça, je n’ai pas l’impression que leur corps change, mais qu’il change de corps. Totalement magique. D’où le fait qu’ils gardent leurs vêtements quand les miens n’étaient plus – et Dieu soit loué, je n’aurais pas supporté de voir McGonagall nue lors des cours de Métamorphose, quand elle jonglait entre chat et humaine.

C’est exactement ce à quoi je pensais lorsqu’Hilderic apparut près de moi pour déposer une couverture sur mes épaules. Ça aussi, c’était un luxe dont j’aurais certainement beaucoup de mal à me passer. Je me souviens que les premières fois, ma pudeur m’avait fait rougir face à la présence de mon collègue mais… Depuis un an, il avait dû finir par s’y habituer. Et je ne me sentais plus autant gêné à ce qu’il me voit nu quand j’y gagnais une couverture sur mes épaules et un soutient. Ce n’était pas non plus comme si je m’exhibais ou que j’avais une idée derrière la tête, et je n’étais généralement pas sous mon plus beau jour lorsque je redevenais un homme, aucune chance de tenter quoi que ce soit sur lui, ou de le faire craquer... Et puis, vous savez, quand on a passé quelques lendemain de pleine lune à trembler de froid par terre parce qu’on était trop fatigué pour aller chercher de quoi se couvrir, on ne s’embarrassait plus des détails. Ma question – ou du moins, on début de question – lui arracha presque un petit rire, étirant un peu plus mes propres lèvres.

« Non, ça va, tu m’as surtout surpris en fait, je crois… Mais ça me rassure, de savoir que tu peux le faire. »

Et j’étais sincère. Sur le fait que je sois rassuré, du moins, parce qu’il m’avait certainement un peu sonné aussi… Mais pas question de lui dire. Cela n’était pas si grave, et je ne voulais pas qu’il s’en veuille pour ça. En plus… S’il pensait m’avoir juste choqué, il irait sans doute plus fort encore si un jour je perdais le contrôle, et cela valait mieux. Il pourrait même m’assommer, m’attacher ou n’importe quoi, je ne lui en voudrais pas. Jamais. Un faible rire m’agita en entendant le grondement de son ventre, tandis que je serrais doucement la couverture contre moi. J’étais un peu frileux, pour ne rien arranger. Vraiment, j’avais tout pour plaire…

Avec un sourire, je sortais un bras de ma douce enveloppe en le voyant s’approcher pour m’aider à me relever et à avancer jusqu’à une chaise. Il y a des jours, vraiment, je ne sais pas ce que je ferais dans Hilderic. Peut-être m’aidait-il à accepter un peu plus cette « malédiction », en me la rendant plus douce. Mes doigts s’enfoncèrent légèrement dans sa peau lorsque mes jambes ne me soutenaient plus, mais je le sentais contrebalancer ma faiblesse pour me maintenir sur pied, me soutenir jusqu’à cette chaise qui, heureusement, n’était pas loin. Un petit soupire d’aise m’échappa lorsque je me trouvais finalement assis autre part que sur le sol. C’était plus décent et confortable, et je le remerciais d’un regard chaleureux, avant de sentir mon propre ventre me réclamer son carburant.

« Tu as bien fait, oui. » approuvais-je avant de me racler la gorge. Ses propositions, pour peu, me ferait baver. Mais tout de même, je sais me contenir ; pas la peine d’apparaître encore plus misérable à ses yeux. Seulement… Viande ? Mon ventre et mes papilles me criaient de la viande, tandis que le chocolat m’appelait. Quoi ? Le chocolat était mon péché mignon. Avec les marshmallows. Et un bon chocolat chaud aux marshmallows, en hiver… Mais je m’égare. « Hm... Je veux bien un peu de viande, s’il te plaît. »

Je souriais doucement avant de sortir mes bras d’en dessous de la couverture, l’arrangeant pour être couvert un maximum sur le haut du corps tout en cachant ce que la décence me commandait de cacher, le remerciant du bout des lèvres en attrapant la viande. Ne pas l’engloutir, ne pas manger trop vite – rester calme, prendre son temps. J’humectais mes lèvres, passant ma langue dessus pour les humidifier, après avoir délicatement avalé la moitié d’une tranche. Elles étaient sèches, un calvaire…

« Je pourrais avoir un peu d’eau, s’il te plaît ? »

Je pense que je n’ai pas vraiment besoin de demander mais, eh, la politesse était toujours de mise, quelle que soit la situation. Et si j’étais en train de me vider de mon sang face à lui, je ne l’oublierai pas pour autant… Même si bon, je le voyais mal partir en claquant la porte et en me crachant un « débrouille-toi tout seul ». Je crois que ça me choquerait encore plus qu’une claque, même…


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MessageSujet: Re: “Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.” | Ft. Hilderic A. Carilhian   “Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.” | Ft. Hilderic A. Carilhian Icon_minitime
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